DRH & IA : Faut-il être data scientist pour piloter la transformation RH ? »
L’intelligence artificielle s’impose progressivement dans les entreprises, et la fonction RH ne fait pas exception. Entre l’analyse prédictive des talents, l’automatisation du recrutement et l’optimisation des parcours collaborateurs, l’IA bouleverse les codes traditionnels de la gestion des ressources humaines. Mais face à cette mutation technologique, une question persiste : les DRH doivent-ils devenir des data

Ce que c’est ?
Ce biais se produit lorsque notre jugement ou notre prise de décision est fortement influencé par les informations les plus récentes que nous avons reçues, au détriment d’informations plus anciennes ou d’autres sources d’information pertinentes.
👉 Ce biais peut être particulièrement problématique lorsque nous sommes exposés à une information sensationnelle ou émotionnellement chargée. Ces informations ont tendance à occuper une place disproportionnée dans notre esprit.
👉 Ce biais de ”récence” peut donc entraîner des décisions irrationnelles et des jugements erronés. Nous ignorons les tendances à plus long terme, les données historiques ou les preuves plus solides en faveur de l’information la plus récente et la plus mémorable.
Vous voyez où je veux en venir avec les entretiens annuels ? 😉
👉 Si un collaborateur a eu tout au long de son année une contribution honorable mais que quelques jours avant son entretien annuel il commet une erreur 😱 qui contrarie fortement son manager ; ce dernier risque de ne retenir que le dernier évènement et occulter le reste de la performance du collaborateur.
Bonne nouvelle cela fonctionne aussi très bien dans l’autre sens ! Vous pouvez d’ores et déjà planifier votre coup d’éclat 3 semaines avant la date fatidique 😁…
Une solution pour une évaluation plus objective ?
Mettre en place une culture du feedbacks et un processus d’évaluation de la performance tout au long de l’année entre le manager et ses collaborateurs.
Parce que j’ai lu que certains de mes lecteurs souhaitent aller plus loin que la lecture d’un post synthétique : le concept de biais de récence, également connu sous le nom de biais de disponibilité, a été initialement formulé par les psychologues Amos Tversky et Daniel Kahneman. Ils ont développé cette idée dans le cadre de leur travail sur les biais cognitifs et les heuristiques, qui a été largement documenté dans les années 1970 et au-delà.
Une saine lecture ?
Thinking fast & slow de Daniel Kahneman